En moins d’une décennie, la France est passée d’environ 1,5 million de terminaux de paiement électroniques (TPE) à près de trois millions d’unités installées en 2024. Un doublement qui accompagne la généralisation du sans-contact et de la carte bancaire devenue réflexe de règlement . Cette progression fulgurante se paye d’un coût écologique : chaque TPE contient une carte-mère, des batteries et des plasturgies qui finissent, après obsolescence, dans la catégorie des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Or la filière française traite déjà plus de 600 000 tonnes de DEEE par an, et seule une fraction est réellement réemployée .
Les données nationales publiées par l’ADEME confirment l’ampleur du défi : plus de 2,3 millions de tonnes d’équipements électriques et électroniques ont été mises sur le marché en 2023, mais à peine 40 000 tonnes retrouvent une seconde vie via le réemploi ou la réutilisation . À l’échelle planétaire, l’ONU chiffre la production de déchets électroniques à 62 millions de tonnes en 2022 : un océan de ressources gaspillées, qui donne tout son sens aux solutions de reconditionnement.
Parler de « terminaux de paiement reconditionnés » ne revient pas à proposer un matériel de seconde main sans contrôle ; c’est au contraire un processus industriel comparable aux chaînes de production neuves. Dans les ateliers de Sextant Monétique, chaque TPE est d’abord identifié et trié, puis subit une remise à neuf matérielle : claviers sécurisés, batteries, écrans et modules de communication sont remplacés lorsque leur état le justifie. Viennent ensuite la mise à jour logicielle, l’intégration des derniers correctifs de sécurité et l’injection de nouvelles clés cryptographiques. Le terminal passe alors plus d’une cinquantaine de tests fonctionnels : lecture carte, NFC, autonomie, cybersécurité, … avant un conditionnement bas-carbone privilégiant emballages réutilisables et documentation dématérialisée . À la sortie, l’appareil bénéficie d’une garantie comprise de six mois, gage d’une fiabilité assimilable au neuf .
Sur le plan budgétaire, les chiffres sont sans appel. L’achat d’un TPE reconditionné permet en moyenne 20 à 30 % d’économie par rapport à un modèle neuf équivalent . Une grille tarifaire sectorielle montre qu’un terminal portable facturé 390 € HT neuf tombe à 280 € en version reconditionnée, raccourcissant l’amortissement de douze mois . Pour une affaire de proximité qui renouvelle cinq terminaux de paiement, l’investissement initial passe de 2 000 € à 1 400 €, et 115 kg de CO? sont évités, l’équivalent d’un aller-retour Paris-Lyon en voiture . À l’échelle d’un réseau de mille boutiques, ce différentiel dépasse le demi-million d’euros et la tonne de CO? sur le cycle de vie .
Selon l’ADEME et l’Arcep, 78 % de l’empreinte carbone d’un équipement numérique se concentre dans sa phase de fabrication ; l’usage au quotidien ne représente qu’un cinquième de l’impact total . Prolonger la durée de vie d’un terminal de paiement de cinq ans, c’est donc neutraliser la part la plus carbonée du cycle, économiser près de 20 kg CO? et préserver environ 200 g de métaux critiques par appareil . Pour les directions RSE, le reconditionnement offre ainsi un outil concret pour réduire les émissions des scopes 2 et 3 tout en démontrant une contribution tangible à l’économie circulaire.
La réglementation renforce cette dynamique. Depuis 2020, la loi AGEC fait du réemploi une priorité et impose que 20 % des achats publics portent sur des biens issus du réemploi ou intégrant des matières recyclées . La loi REEN (2021) sur la sobriété numérique oblige les organisations de plus de 250 salariés à publier une stratégie de réduction de l’empreinte numérique, incluant la gestion des équipements . Enfin, la directive européenne CSRD élargit le reporting extra-financier à partir de 2024 et valorise explicitement l’allongement de la durée de vie du matériel . Pour un commerçant, équiper son point de vente en TPE reconditionnés, c’est donc cocher plusieurs cases : conformité légale, baisse des coûts et réduction immédiate des émissions.
Spécialiste historique de la monétique, Sextant Monétique a fait du reconditionnement l’une de ses pierres angulaires. Le groupe internalise tout le processus de remise à neuf dans des ateliers basés en France, optimisant par la même occasion sa propre consommation énergétique et recourant à des solutions logistiques moins carbonées . Son engagement RSE va toutefois plus loin : réduction active des DEEE, soutien à l’emploi local et programmes d’insertion, sensibilisation des clients aux enjeux de l’économie circulaire et optimisation continue des performances énergétiques de ses sites.
En combinant maîtrise technique et démarche sociétale, l’entreprise répond aux attentes d’un marché où la rentabilité doit désormais s’accorder avec la responsabilité. Les audits internes se traduisent par une qualité de reconditionnement qui garantit performance et fiabilité équivalentes au neuf tout en maintenant des prix accessibles .
Pour rendre cette offre accessible à tous les commerçants, Sextant Monétique a lancé Monetique-Store.fr. Sur cette plateforme, une gamme complète de terminaux de paiement reconditionnés répond aux besoins de chaque métier : modèles fixes pour comptoirs sédentaires, portables pour la mobilité intra-magasin, terminaux mobiles 4G pour les professionnels itinérants. Chaque produit est livré paramétré, testé, garanti et disponible en stock permanent avec une livraison express 24/48 h et une assistance technique intégrée .
Le site s’adresse aussi bien aux artisans qu’aux réseaux de franchises : la gestion des volumes y est simplifiée et la traçabilité série-par-série permet aux directions achats de documenter précisément leurs gains carbone pour les rapports RSE.
La question de la sécurité est centrale. Chaque terminal de paiement reconditionné repasse un audit complet et subit un protocole d’effacement. Les mises à jour assurent la continuité des correctifs, tandis que la compatibilité sans contact au-delà de 50 € satisfait les usages post-Covid.
Adopter le reconditionné ne nécessite pas de révolution organisationnelle. Sextant accompagne généralement ses clients en cinq temps : cartographie du parc existant, hiérarchisation des équipements et choix des modèles reconditionnés adaptés.
En pratique, l’intégration est transparente : les terminaux sont pré-configurés pour s’interfacer avec les banques françaises, et l’équipe support de Monétique Store assure la prise en main, souvent en moins de 24 h pour un commerce unique et en quelques jours pour une chaîne de magasins.
L’économie circulaire des paiements ne fait que commencer. Les fabricants planchent déjà sur des TPE modulaires, utilisant des plastiques recyclés et des circuits imprimés facilement démontables, tandis qu’un indice de réparabilité européen devrait bientôt s’appliquer aux équipements de paiement, comme il le fait pour les smartphones . Enfin, l’innovation logistique, mutualisation des stocks de pièces détachées, algorithmes prédictifs pour anticiper les pannes, promet de réduire encore la production de matériel neuf. Autant de signaux qui confirment que le reconditionné est passé du statut de marché de niche à celui de standard industriel.
Choisir un terminal de paiement reconditionné sur Monetique Store.fr, c’est joindre l’utile à l’agréable : baisser immédiatement ses coûts, prouver son engagement RSE, répondre à la réglementation et s’appuyer sur l’expertise de Sextant Monétique pour une sécurité sans faille. À l’heure où chaque gramme de CO? compte et où la rentabilité reste la clé de voûte de toute entreprise, le reconditionnement apparaît comme la solution la plus pragmatique pour concilier performance monétique et responsabilité environnementale.
La prochaine fois que vous glisserez une carte dans un commerce, gardez à l’esprit qu’un terminal de paiement peut entamer sa deuxième vie sans rien céder à la fiabilité ; et qu’avec Sextant Monétique et Monétique Store, cette renaissance numérique est à portée de clic, prête à inscrire votre point de vente dans la nouvelle ère d’une monétique plus durable, plus économique et plus conforme.
Une révolution silencieuse des terminaux de paiement en France En moins d’une décennie, la France est passée d’environ 1,5 million de terminaux de paiement électroniques (TPE) à près de trois millions d’unités installées en 2024. Un doublement qui accompagne la généralisation du sans-contact et de la carte bancaire devenue réflexe
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